mardi 13 mai 2008

Toute la famille s’en est allée du 08 au 18 mars 2008.

Une virée à Madagascar, depuis le temps que l’on en rêvait… Le plus dur fut de l’organiser, trouver les bons endroits, les bonnes personnes. Nous sommes partis en compagnie de nos amis Nathalie, Olivier GIMEL et leur fille Eva. Une expédition à neuf…
Arrivée pour une courte nuit à Nosy Be, nous n’avons rien vu de la ville principale Hellville, juste le temps de faire du change, on se déleste de deux billets de 100 € et l’on se retrouve avec en poche 100 billets de 5 000 Ariary, à cet instant on palpe, on éparpille, on rassemble, on « éventail » sa liasse et l’on se prend à rêver que l’on est devenu Rothschild puis l’on commande une « 3 horses beer THB », bière locale servie en bouteille d’un demi litre et l’on déguste un gros steaks de Zébu, alors seulement on réalise, quand vient l’addition que ces billets s’évaporent aussi vite qu’ils ont crû. Le lendemain envol pour Diego Suarez, nouvellement Anstiranana.

Diego est le troisième port du pays, après Tamatave et Majunga. Unique port sur la péninsule nord, la ville qui l’entoure abrite plus de 80 000 personnes.
Toto l’hôtelier était au rendez-vous à l’aéroport, comme promis. 4x4 confortable et flambant neuf, il nous emmène admirer la baie de Diégo et son pain de sucre. Un accueil, en français des plus sympathiques. Nous sommes arrivés le Dimanche comme dans un décor de cinéma des années 20. Peu de voiture, hormis les 4L taxis jaunes qui vous hèlent en vous croisant : « taxi ?... taxi ?... 800 Ariary ». Les rues sont désertes, impression fantomatique assurée. Ce qui surprend en arrivant c’est l’architecture, les bâtiments coloniaux en décrépitudes, desquels on s’attend à voir surgir quelques lugubres apparitions. La surprise vient aussi de ces rues tracées au cordeau, selon un quadrillage ordonné par les militaires français d’antan. L’impression d’avoir remonté le temps est réelle.

Le Kikoo Hôtel se trouve dans le quartier du port, il ressemble à une maison de village sur cour, nous sommes à l’annexe 2, fraîchement peinte et restaurée, nous essuyons les plâtres...tout y est neuf. Les chambres sont climatisées et spacieuses, elles donnent sur une terrasse commune de laquelle nous voyons la mer.
Notre hôte organisant également des excursions, nous prîmes option pour trois d’entre elles. Notre programme fut établi ainsi. Demain, la forêt d’ambre, les trois baies et la mer d’émeraude les jours suivants. A la demande insistante de Brigitte, nous réservions le dernier jour, pour découvrir la ville …hum !... ses marchés et ses boutiques.
Les photos sont plus bien plus explicites :

1) 10/03/08. Le Parc National de la Montagne d’Ambre se situe à une quarantaine de kilomètres de Diégo. C’est une forêt humide recouvrant un massif volcanique. Elle y abrite un véritable jardin botanique de plus d’1 Km de long et une grande variété de flore et de faune. Nous y avons effectués une mini randonnée (2 heures) dans le sous bois conduit par « une » guide, nous nous sommes émerveillés devant les cascades, les plantes démesurées et les plus petits caméléons au monde (1 à 2 cm). Les enfants ont pu admirer des lémuriens et une mangouste…

2) 11/03/08. Les 3 baies rassemblent la baie des Pigeons, la baie des Dunes et le Cap Miné. Trois sites enchanteurs côte à côte et s’y différents.
· La 1ère baie ressemble à un mini lagon où la plage immense est composée de sable blanc et fin.

· La 2ème plus petite et fermée, abrite une sculpture naturelle érigée par la mer, des rochers de dentelle.

· La 3ème accueille ou accueillait une base militaire, quand on y arrive, un militaire esseulé vous fait payer un droit de passage. Elle mène également à un ancien phare entouré de canon qui surplombe l’entrée de la rade.

Notre visite s’est poursuivie par un déjeuné tardif à « La casa en Falafy » chez Bruno (pas celui des truffes), un restaurant sur la plage de Ramena qui vous prépare poissons, camarons (crevettes) et langoustes à volonté. Restaurant qui prépare des pizzas et qui possède une piscine, pour le grand bonheur des enfants et des parents qui ont pu manger sereinement. Chloé y a fait une rencontre insolite : son professeur de français en goguette…
3) Le 12/03/08. Retour sur la plage de Ramena pour monter à bord d’une barque de pêcheur. Appareillage vers la mer d’Emeraude, endroit précieux que l’on atteint qu’après une heure de roulis et de tangage, ça se mérite…et l’endroit est enchanteur. Eau transparente, sable blanc et mer couleur…émeraude. Après avoir « beaché » sur la plage, pendant que nous nous prélassions dans l’eau limpide, deux matelots organisèrent le repas de midi tandis que le pilote et un plongeur retournèrent en mer pour harponner notre repas. Deux heures plus tard, il ne revinrent pas bredouille et nous fîmes un repas pantagruélique : Crabes, langoustes, poissons, crevettes, riz, fruits à pin, bananes flambées, oranges, le tout arrosé de punch et de bières. La sieste ou le massage à l’huile de coco s’imposés. Le retour à l’hôtel fut paisible.

Notre dernière journée à Diégo, fut pour moi la plus éreintante, pour Brigitte et les filles une des plus réussie. Les filles achetèrent habits, bijoux et souvenirs.
Dés potron-minet, nous arpentâmes les rues, les boutiques, le marché et ses échoppes.
Je n’avais jamais vu autant de contrefaçon librement à la vente. Mais surtout, nous vîmes une foule bigarrée envahir les rues commerçantes, les gens se hélaient, s’interpellaient, parlaient bruyamment, nous vîmes des gens souriants et amicales, nous vîmes aussi les livreurs courir les rues avec leur pousse-pousse pour livrer diverses marchandises, nous vîmes les taxis collectifs avec leur passagers entassés debout à l’intérieur, nous vîmes des zébus tractant des charrettes à pneus, nous vîmes le marché aux fruits et légumes où s’étalaient une multitude de produits où l’ananas vaut 300 Ariary (0,15 € ), nous vîmes les marchands de viande découpant les carcasses sur leur étale de bois, nous vîmes les écoliers à la sortie de l’école portant tous une blouse de couleur différente selon l’école d’appartenance, nous vîmes les vendeuses faire frire, sur le trottoir, derrière leur banc, beignets et samosas, nous vîmes le quartier commerçant et populaire en action, cela ressemblait à une fourmilière humaine.

Après ce séjour chez Toto et son épouse Dolie, nous devions nos rendre sur l’île de Nosy Komba. Toto nous fit traverser les 250 Kms qui nous séparaient du port d’Antsahampano. Le trajet en voiture nous fîmes découvrir le nord de Madagascar et nous pûmes admirer la diversité des paysages et des cultures (riz, maïs, café, Ylang, Cacao, Noix de cajou et bien d’autres…) Nous déjeunâmes dans un petit « brochetti » à mis chemin dans la ville d’Ambilobe.

Arrivée à Antsahampano nous patientâmes plus d’une heure puis la marée montante amena Gédéon et sa pirogue à balancier, en fibre de verre et résine. Nous chargeâmes nos valises et prîmes de nouveau la mer. Une heure après nous débarquâmes sur le sable d’Ampangorina (Nosy Komba) face au restaurant hôtel « les Lémuriens » dont Gédéon était le gérant.

Nous y avons passé quatre jours de farniente. Cette petite île vit principalement de l’artisanat (sculpture sur bois, broderie et confection de bijoux fantaisie…). Les gens sont accueillant et aiment à vous faire partager leur savoir faire, vous montrent la fabrication de leurs objets et aiment à discuter autour d’une table. Brigitte participa le Dimanche, à la grande fierté des habitants, à la cérémonie des Rameaux en l’Eglise de notre Dame des Nations.




Enfin le 17/03/08, toujours en pirogue, nous dûmes nous résigner à rejoindre le port d’HellVille, ses vieux navires rouillés et son débarcadère qui vous oblige à traverser plusieurs pirogues avant de mettre pied à terre.
C’était la dernière journée à madagascar. Nous avons visité HellVille et fait nos dernières emplettes avant de rejoindre l’hôtel. Le lendemain nous rejoignîmes Mayotte, la tête plein d’images merveilleuses, avec déjà l’envie d’y retourner.
. Fin






1 commentaire:

Jean-Manuel P a dit…

Bonjour,
Je travaille pour une société qui est en relation avec la PAF et travaille à une amélioration des moyens de vision nocturne de la Koungué. Nous allons publier dans notre newsletter une interview du sous directeur de l’immigration irrégulière et des services erritoriaux de la DCPAF, et nous souhaiterions illustrer cette interview en utilisant une de vos photos de la vedette.
Seriez vous d'accord pour une telle chose ? Vous pouvez me répondre sur mon adresse gmail, et nous reprendrons ensuite sur mon adresse professionnelle.

En vous remerciant par avance,
bien cordialement,

Jean Manuel P